il y a des marie rivière de pauvresses, des marlon brando glabres et palots, il y a des boissons qu'on ne sait même plus aimer, qu'on avale d'une traite pour aligner deux mots, il y a les mêmes mots derrière chaque quatrième de couverture, des promesses d'épopées, des histoires à glacer le sang, des contes… Lire la suite le temps des starlettes sur la riviera
all’unico
Pero si fa, si smaschera qualcosa Tu puoi essere il sole o la dimenticanza nello stesso giorno Forse che parlano dopo la nostra partenza (fanno casino) Le ore che non importano sono tra la pera e i formaggi O qualcosa che si dice anche in idiomi - Ti sospendi alle battute I laghi comme umore o… Lire la suite all’unico
couteau ou bestiole, prune et pomme de discorde
ce qui inquiète, sous les masques, c'est que les traits transposés de l'enfance disparaissent le jour d'avant, c'était un jour vide. en terrasse, un papillon s'est arrêté sur la couverture du livre en cours.une matinée sur l'autre rive, à déambuler parmi les statues de Bourdelle, à fixer avec insistance les lèvres et les muscles, à… Lire la suite couteau ou bestiole, prune et pomme de discorde
pour Géraldine
148 Inoubliable et très remarquable le Vulcain a peu de chances d’être confondu avec un autre papillon. tu t'éprouves partout, tout le temps, un jour sur deux, chaque miroir est épouvantable et les bruits que ton corps faits quand tu le traînes, des cliquetis de breloques, charmantes de loin de pacotille tout près, cognent, pour… Lire la suite pour Géraldine
ciao, bello
une sorte d'hôtel de bord de route, en alsace pas vraiment un motel, plutôt proche de la ville même. on peut y accéder en bus, en vélo - pas vraiment à pied. les trottoirs se terminent un peu avant, entre la boucherie kasher et la blanchisserie. après, le pas s'allonge, il n'est pas rare de… Lire la suite ciao, bello
on se chantera la mer à un autre moment
nous aiguisons nos fourches pour renverser les grandes Vérités, les diseurs d’aventures sans lendemain, les systèmes de dominance, les transactions, les loges des puissants, les purs sangs hébêtés, nous sommes les bâtards superbes de ce qui est à venir, les architectes (sans loges) des garages et des passions, nous vendrons des livres d’occasion et des… Lire la suite on se chantera la mer à un autre moment
l’âge d’or de la barque des calamars
un matin pour courir comme des dératés et puis quoi, un bouquet de sureau qui s'émiette genoux, cheveux, paupières, de la suie jaune des châteaux en Espagnes, tu comprends le mouvement 'à rebours' quand justement dehors rien ne se regarde la glorification des artifices, du précieux dans ta tête et tes accumulations, des dorures pour… Lire la suite l’âge d’or de la barque des calamars
les chats de Balthus, ont à égalité la jovialité et la lassitude sur la gueule. tout autant enclins à tirer les napperons, déchiqueter les mollets, qu’à se laisser mourir sous les pommiers, ou materner tout tranquillement du fond des grandes armoires.
tout a commencé par un poème dans sa boîte aux lettres. c'était un jour où elle n'attendait rien - qu'importe, elle fouille quand même dans la publicité pour en tirer des couleurs nouvelles, brusques, flash, on cherche des stimulants où on peut. elle trouve la lettre, elle part vider le compost, elle serre la… Lire la suite les chats de Balthus, ont à égalité la jovialité et la lassitude sur la gueule. tout autant enclins à tirer les napperons, déchiqueter les mollets, qu’à se laisser mourir sous les pommiers, ou materner tout tranquillement du fond des grandes armoires.
ton sourire comme une double paroi
une colonie de fenêtres comme autant d'yeux sur tes bras trop maigres, et sur une autre façade un timide orifice, ouvert de deux volets, la jeunesse. la fenêtre comme un bocal de confiture: en kaléidoscope grossier une figure orange qui croque dans un fruit. la silhouette se froisse et s'anime, on imagine une dispute dans… Lire la suite ton sourire comme une double paroi