L’hôtel blanc, le corps en flèche On explique comment vider la piscine aux enfants Dans un espagnol inventé Les tarentelles sont de grandes coutures de l’autre Les tapisseries de voix L’envie de s’émouvoir à chaque heure De la journée comme un progrès La chose qui s’égoutte dans le fond de l’œil La deuxième… Lire la suite »il vaut mieux cacher ses armes dans les buissons »
d’ailleurs l’ailleurs n’est peut-être pas meilleur
le CD d'elli medeiros saute, je n'ai plus que deux allumettes pour terminer l'herbe, dix-neuf heures et l'impression que le mois ne s'appartient plus. le soleil de dehors tient à deux chevilles. le mot que je cherchais hier c'était synesthésie. je veux tout de toi (pause) les caresses et les claques (les) je, je. on change… Lire la suite d’ailleurs l’ailleurs n’est peut-être pas meilleur
je pense à tous ces oiseaux qui m’ont vu un jour me masturber, depuis la grande fenêtre
alors, on boutique quoi ? alors, dans quelle position aujourd'hui ? on commence à avoir la même gueule que le crépit, et surtout la bouche énorme, énorme de tout ce qu'on a à dire pour raconter son petit malheur, son ennui qui est mieux que celui de l'autre, à quel point on a été productif,… Lire la suite je pense à tous ces oiseaux qui m’ont vu un jour me masturber, depuis la grande fenêtre
38.2°
si je mets si je touche ou si je mets, une mèche de cheveu derrière l'oreille? et mon poing, au fond de ta gorge? si je prends tes jambes comme si elles n'existaient pas, si j'écarte tes genoux, si je te fais deviner nos prénoms en utilisant uniquement nos poignets, je m'excuse, tu rigoles,… Lire la suite 38.2°
confiture de papillons
- Je vais l'appeler Booba. - Comme le rappeur ? - Ouais. L'ancienne maison des Pouilles tourne le dos à un petit garage au toit plat. Il reste accessible grâce à deux conteneurs et un fauteuil éventré. Il doit être huit heures, il fait déjà 35 degrés, les deux soeurs sont allongées, la tête à… Lire la suite confiture de papillons
white cube avec des murs défoncés
un canapé avec un dossier métallique, une femme raide avec des cheveux emmêlés et l'autre recroquevillée, à toiser le crépi dégueulasse d'un cube blanc elles pourraient encore avoir des morceaux d'adhésifs sur les ongles, elles pourraient elles ont dit qu'il fallait un endroit sécurisé pour pouvoir faire du bruit, elles ont dit ça un… Lire la suite white cube avec des murs défoncés
en attendant reposoir
des princes sans mérite se retournent sur eux-mêmes, des cols de velours, des odeurs de vies statiques qui embaument les mouvements des autres, ils sont là. Ils se tiennent forcément en face, ils feront tous pour rester en face, seuls les yeux se déplacent dans les champs de vision et c'est déjà trop. des Perses… Lire la suite en attendant reposoir
numéro 3 dans une année numéro 2
C'est un jour de cartomancie. Elle pèle l'agrume dont seule la peau est gâtée Et ça pourrait être un haïku, alors que c'est juste de la malchance. Ou une question d'angle. Le ciel tape jaune. La ville est peuplée d'écrivains tristes qui s'ignorent. Parfois l'un deux prend la parole pour les autres, le soir autour… Lire la suite numéro 3 dans une année numéro 2
manants, poussière, écran
une petite salle noire d'où les gens apparaissent plus grand, boîte de conserve d'éclairages et de jeux et d'ombres, théâtre de pacotille, matière de papier et l'huile du travail, je regarde des matériaux lutter en projection, luminescence de recherches et de solitudes, si nous comptons les ombres nous sommes quatre à présent, tout dépend de… Lire la suite manants, poussière, écran
les vestes la veste le nylon
visiblement, cette fois-ci c'est vert c'est absurde ce vert, à priori personne ne mettrait ça, et c'est justement pour ça que ça finit par avoir sa place sur toi. avant c'était rouge, une année, c'était du cuir. peut-être du blanc aussi, du nylon. pendant une période c'était plutôt tendance, des vestes légères comme sur les… Lire la suite les vestes la veste le nylon