Un été dans les vignes
À te voir prendre des psychédéliques
Surveiller, puis vomir

La petite gare prétexte
Pour grappiller quelques minutes du soleil rose
La journée à préparer, accueillir, faire en sorte
Le beurre au shit, en bloc sur la langue
Je nous vois enfants, je bute en touche
Dans l’estomac l’ouverture qui te plait tant
Des Alpes, du large
Projections prétextes
Parler de l’automne et des retrouvailles
Deux béances,
Un regard de lévrier, un prénom-breloque
Le lendemain, donc
La bile, après des heures de coton

Et de l’index, des cercles sur mon visage
Concentriques sur mes joues, le nez
À tenter le silence et
Par miracle, l’équilibre
Bien sûr, par le silence, tout est
Projection, équilibre, large

Je pleurais de me penser si heureuse
Longtemps pensé aimer, alors que
Quadrillages, prénoms, prétextes
Le temps-breloque, les joues roses
De vigne en large, et de bord en cap
Puis bord à bord, deux lièvres
Qui se frôlent et s’adaptent
Superposés, évidents

Un été à surveiller,
J’aimais tellement
Les mains dans les cheveux
Comme si, par le silence,
On s’aimait
Grande béance

Puis le bateau, le sang
L’ouverture, comme peu de gens aiment
Mais très charmant,
La disparition d’un prénom

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