l’anus solaire (bataille, dentelle)

Une fois de plus à genoux, dans des bas inconfortables

Débat sans faim, toutes les larmes dans la voix

C’est maintenant qu’il faut agir, les pleurs comme alarme

Après, ce sera trop tard

Elles vieillissent, elle ne se reconnaît pas dans leurs traits

Les bouches ralenties et la peau en papier de verre

Quand les traits s’inversent, la gravité en sillon

Elle regarde tout avec le même désintérêt

L’estomac plein qui rebute

L’autre se vide de ce qu’elle croit

La digérer sur elle-même

Cycle de fatigues

Mais la dentelle sauve

Maintes fois répété au moins, je présente bien

Mais l’intérieur avale, effectue son travail, rend

Il était le seul pour lequel les biscuits ne s’émiettaient pas

Dans le train direction les alpes, la grâce absolue

Enfant, le monde à ses pieds

Quand, dans les nuits d’indigestion il tenait sa main

Si tu veux, on chante

La médecine alternative qui dit que les chevilles

Sont liées à la peur de perdre

La rupture et la torsion

Durant la partie de mini-golf, l’été

L’empreinte de la balle parmi les cheveux

La dentelle sauve

Donc, à genoux les bas enroulés

Aux chevilles, les larmes qui creusent

Dans le visage,

Le plein qui fait oublier la gouge, la fange,

Les dessous, le jeu, le creux

Si je pleure, c’est maintenant

Quand je serais indifférente

Plus que les jours pour pleurer,

Quand les traits s’inversent,

Elle regarde tout avec le même appétit,

Le fard aux jours, la même médecine

Qui dit que les épaules sont le socle

Les fondations,

Tu regardes ta tête comme un velux

Les yeux en portes grandes ouvertes

Les vents, les pluies, tu te fatigues

De laisser les pièces ouvertes pour tout le monde

Quand les mêmes bas enroulés tu demandais des insultes

Pour panser, rougir, calmer

Le feu, les cieux, les rayons

Le bassin, siège de quoi ? Aucune médecine répond

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