»il vaut mieux cacher ses armes dans les buissons »

L’hôtel blanc, le corps en flèche

On explique comment vider la piscine aux enfants

Dans un espagnol inventé

Les tarentelles sont de grandes coutures de l’autre

 

Les tapisseries de voix

L’envie de s’émouvoir à chaque heure

De la journée comme un progrès

La chose qui s’égoutte dans le fond de l’œil

 

La deuxième palpitation ne fait plus
Surprise et déjà la possibilité des insectes

Donc des piqûres dans la nuit

Les boursouflures comme trophées du temps

 

Les seules preuves de l’écoulement sont

Rougeurs de peau et indolences du sexe

Qui fabriquent des salissures sur les tissus

Pour raconter le passage et l’ennui

 

Il mâche les farandoles et sait

Des mains sont nées les terribles histoires

Il y a de la place pour des familles

Construites de poussière et d’acrylique

 

Les larmes dans les paumes de repartir

Ou de partir, dépend de la reliure

L’urgence de se brûler la peau ou les pieds

Pour laisser de soi vers la mer

 

Les bijoux sont les visages qu’on accumule

Les lobes heureux et les dents crieuses

Les mêmes ombres dès que l’interrupteur

Se confond avec le majeur

 

Longue machinerie de lumière minutée

Pour défier les errances et prévenir

Les coliques de la nostalgie

Les chevaux de mer sans brides

 

Tu persistes et signes qu’il n’arrive rien

À ceux qui n’ont pas les bottes et sans lieu

Mais le rythme cardiaque trahit

Et aussi la tenture, et aussi la gorge

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