AVALE
L’été, la benzine dans les membres
Les os en pagaille et les yeux démesurément secs
Des souvenirs d’éclosions
Et bientôt la verdure basse
Ou ocre, ou dans des caniveaux imaginaires,
La chair affairée aux liquides
La sieste des neurones par le Mercure
Les mirettes en papier mâché
tous les tissus, contenants-contenus,
hommes égaux, la même forme
les chablons multicolore des jours